Toujours reconnaissable par ses pas prestes et cette silhouette invariablement fine, Germaine KABORE née TENKODOGO, est la Secrétaire technique de l'Education en Situation d'urgence (ST-ESU) au ministère en charge de l'éducation nationale.

Depuis sa sortie de l'ENEP de Loumbila en 1995, elle a été institutrice à Sawana, une localité de Loumbila puis  inspectrice de l’enseignement du premier degré  après son Certificat d'Aptitude Pédagogique (CAP) grâce à une licence en sociologie. En 2006, elle fut nommée chef de Circonscription d’éducation  de Base de Loumbila avant de revenir à l'ENEP de Loumbila comme formatrice.

Germaine accède ensuite aux fonctions de chargée d’études au MENAPLN d’où en 2017 elle fut nommée Directrice régionale de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre avant d'être promue Secrétaire technique de l'Education en Situation d'urgence en mai 2022.  Elle est titulaire d'un Master 2 en sciences de l'éducation depuis 2017 

Madame la secrétaire technique de l'Education en Situation d'urgence dit avoir accepté ce poste avec beaucoup d'appréhension compte tenu du contexte sécuritaire difficile mais reste convaincue  que cette situation aura une issue favorable. Quotidiennement, elle relève avec l'appui de sa hiérarchie, des structures du MENAPLN, des partenaires techniques et financiers et ses collaborateurs  des défis qui concourent à  faire du ST-ESU un porteur d'espoir. Ainsi des formations psychosociale, en Education à la paix et Safe School sont données afin de relever le défi sécuritaire.

 Cette dame dynamique se trouve toujours au cœur des actions d’urgence et en interaction avec les  partenaires techniques et financiers. De nombreuses stratégies ont été développées permettant la réouverture de certaines écoles, la relocalisation de nombreuses écoles, la formation d'enseignants communautaires pour une continuité éducative. Ainsi, selon le rapport du mois de février, le nombre d'élèves déplacés internes passe de 1.806.121 à 1.050.172 élèves en février 2023.

Selon elle, la journée du 8 mars doit être une journée de réflexion basée sur les conditions de la femme. Les femmes doivent se demander quel est leur rôle au sein de la société et si elles sont à la hauteur de ce que la société attend d'elles. Elle a souhaité une bonne commémoration de la journée de la femme à toutes les femmes du Burkina et particulièrement à celles du monde éducatif.
DCRP/MENAPLN.