Aller au contenu principal
  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Éducation en situation d’urgence : quelle communication pour gagner la bataille ?

Le  Secrétariat Technique de l’Education en Situation d’Urgence veut ancrer la composante communication davantage  dans  son dispositif de  pilotage. À cet effet, les Directeurs régionaux et provinciaux des zones à forts défis sécuritaires ainsi que les points focaux en charge de la communication au niveau déconcentré ont été capacités pour prendre en charge la prévention et la gestion de crise et de conflits.
 
Dix régions du Burkina sur 13 sont considérées comme des zones à forts défis sécuritaires. Un bon usage de la communication est nécessaire pour accompagner la démarche ESU, pour mobiliser les acteurs et les partenaires, donner de la visibilité aux actions tout en protégeant les acteurs, optimiser les résultats en prévenant les conflits, en minimisant leur incidence et en permettant aux acteurs de l’éducation d’assurer avec efficacité la continuité éducative en situation d’urgence.  

Félix Kambiré et Dr  Victor  Sanou, deux communicateurs et enseignants qui capitalisent une solide expertise et expérience en matière de communication. Voici le panel de spécialistes qui a été sollicité pour renforcer les capacités des directeurs régionaux,  provinciaux et leurs chargés de communication. 

Monsieur Kambiré, membre du conseil supérieur de la communication et ancien Coordonnateur du service d’information du Gouvernement, a développé  la communication de crise en partant de cas pratique. Il a entraîné  le groupe à construire une approche proactive de la communication dans les structures respectives. De l’étude de l’environnement communicationnel à la cartographie des risques en passant par le fonctionnement d’une cellule de  crise,  monsieur Kambiré a suscité l’intérêt et comblé les attentes des acteurs.

  Dr Victor Sanou, Directeur Exécutif du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales, a dans la même veine,  décrit les enjeux de la communication gouvernementale en rapport avec la gestion des conflits. Il a insisté sur la nécessité de défendre la vision gouvernementale, l’importance de fournir une information claire et concise, tout en partageant quelques aspects de médias training et des cas pratiques. Toute chose qui doit amener l’auditoire à être au diapason des défis communication actuels. 

Le MENAPLN doit en effet faire entendre sa voix dans un environnement communicationnel multipolaire marqué par  un activisme débordant des Réseaux sociaux et le déferlement de fake news qui polluent le débat public. Monsieur Thiombiano Adjima David a décliné la vision globale de la communication au sein du MENAPLN et la démarche  proposée aux acteurs de l’éducation qui repose sur une présence active et authentifiante, le développement d’un éditorial valorisant sur les actions du ministère  dans l’espace public et une mobilisation de tous les acteurs communicants pour une plus grande visibilité de l’œuvre d’éducation nationale… 

Cette vision s’inscrit dans la ligne directrice que voudrait imprimer le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, monsieur Joseph André OUEDRAOGO qui a plaidé à l’ouverture de la session, par la voix d’un émissaire, en faveur d’une « communication maîtrisée et transparente qui permet d’exposer clairement … les défis potentiels des politiques choisies et de garantir non seulement l'unité des programmes, mais aussi le soutien du public. »
DCRP/MENAPLN.