Adopté le 20 janvier 2022, la Politique linguistique du Burkina (2021-2030) est assortie d’une stratégie nationale de promotion des langues nationales avec un plan d’action triennal (PAT) glissant (2021-2023). Entre le retard pris avant l’adoption du référentiel et les échéances initiales, il y a naturellement une dysharmonie à stabiliser. C’est donc à une actualisation de ce plan d’action que sont conviés les acteurs de mise œuvre, les représentants des ministères partenaires et les partenaires techniques et financiers dès le lundi 7 novembre 2022 à Koudougou.

Le ministère de l’éducation nationale, tutelle de mise en œuvre de la politique linguistique et de la promotion des langues nationales, s’attelle à une bonne planification opérationnelle pour relever les défis y relatifs. Outre le bilan de mise en œuvre des actions réalisées il sera question de l’élaboration du PAT 2023-2025.

«... en plus d’être un outil de planification opérationnelle, le PAT est un outil de plaidoyer et de réédition des comptes conformément au principe de la sincérité budgétaire. », a souligné Manegabamba Marius Zoungrana, représentant, le Secrétaire général du ministère de l’éducation nationale.

Au bilan, la plupart des échéances n’ont pas été tenues du fait de l’adoption tardive de la politique linguistique, de l’instabilité politique et de la situation sécuritaire du pays. Ces insuffisances seront traitées dans l’élaboration du PAT 2023-2025.

Du reste, les perspectives trouveront une oreille attentive selon le Directeur de Cabinet du ministre de l’Education nationale, Charles Sourewema qui a assuré que la promotion des langues nationales tient à cœur les premiers responsables du département.

DCRP/MENAPLN.