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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Gestion des carrières au MENAPLN: la coalisation des syndicats non affiliés à la CNSE veut intégrer le processus de relecture du statut particulier

Le Secrétaire général du Ministère de l’Education Nationale,  Ibrahima Sanon a reçu en audience  la Coalition nationale des syndicats non affiliés à la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education (CNSE)  ce lundi 12  septembre 2022. Au menu des échanges, la gestion des carrières des agents du ministère   et des établissements  privés. 

 C’est  une coalition formée  de 12 syndicats qui est venue   exprimer sa volonté de voir toutes les structures syndicales de l’Education être impliquées dans les prises de décisions sur les carrières au MENAPLN. 

Sur la relecture du Statut particulier, la position de la coalition est tranchée : «La CNSE ne peut pas être le porteur d’un dossier qui incombe la majorité des agents. Le statut n’arrange pas la base. C’est parce que le travail n’a pas reçu l’enchantement de tous les acteurs qu’il y a aujourd’hui une création de plusieurs syndicats.», a déploré  Koudougou Robert KABORE membre de cette coalition. Le blocage des carrières, l’examen professionnel pour passer en A3, ont également été  évoqués pendant cette rencontre. 

Au SG du MENAPLN d’ inviter les syndicats à venir toujours à la source et faire acte de bonne collaboration pour éviter que des sujets techniques alimentent les débats sur les réseaux sociaux. «  La participation de tous les syndicats aux instances dépend de leur organisation interne. Il est de notre intérêt de collaborer avec vous tous. Pour preuve, pour l’opération casier vide, tous les syndicats ont été impliqués.», leur a-t-il répondu en les invitant à parler d’une même voix. 

Le Directeur des Ressources Humaines du MENAPLN,  Hermann KABORE, a défendu le principe des examens et concours sanctionnant le passage des agents d’une catégorie inférieure à une catégorie supérieure,  inspiré de la loi 081. La relecture du statut sera à minima et non de fond en comble car elle tient essentiellement  à des réglages pour lever les blocages sur les actes de bonification de l’année 2018, a-t-il précisé.


La coalition a également  interpellé le Secrétaire général sur le respect rigoureux des textes dans les établissements privés pour éviter les abus sur les traitements du personnel.  «  Imaginez un enseignant au privé qui touche 20 000F à la fin du mois comme salaire !», s’est offusqué  P. Bernard SAWADOGO de la coalition.

DCRP/MENAPLN.