Camp scientifique des établissements publics d'excellence : les bénéficiaires nous livrent leurs sentiments
Les activités du Camp scientifique des établissements publics d'excellence ont démarré le lundi 22 août 2022 à Bobo Dioulasso. Une expérience unique exaltante pour les 90 élèves venus de 6 régions du Burkina. Ils nous ont confié leurs impressions.
Le camp scientifique des établissements publics d'excellence bat actuellement son plein dans la ville de Sya avec l’entière vision de participer à la formation des génies en science. Coulibaly Thérèse Bénédicte élève en classe de 1ère C du lycée Scientifique de Dédougou dans la région de la Boucle du Mouhoun est l’une d’entre eux.
Ravie, elle donne ses impressions : « On s'entend entre camarades. L'accueil est très formidable. Mon choix pour la série C émane d'abord d'une orientation après le BEPC en fonction des moyennes obtenues. Vu que y a un bon encadrement au niveau des séries scientifiques et que ça me plaisait beaucoup, voilà pourquoi », a-t-elle justifié.
Comme conseils et encouragements pour ceux désirent se lancer dans les séries scientifiques comme elle, la candidate donne des astuces : « Je dirai que ce n'est pas facile en tant que tel. C’est un peu difficile mais avec le courage et une abnégation, on peut y arriver. Elle se réjouit surtout de la gratuité d’une telle formation qui constitue une bouffée d’oxygène pour le porte-monnaie des parents.
Saba Yann Olivier fera lui, la Terminale C avec une moyenne de 13,90. Issu du lycée scientifique régional de Darsalami dans la région des Hauts Bassins, il apprécie aussi la série et les initiatives du ministère de l’éducation nationale. « Je suis venu au lycée scientifique parce que je me suis dit que j'aurai une autre qualité d'enseignement… », a-t-il justifié.
Il affirme que l'année a été difficile en mathématiques du fait du changement de professeur. « J'attends donc de ce Camp, une formation de qualité afin de pouvoir mieux appréhender les premières leçons de la Terminale C. », espère-t-il
« Je souhaite la paix au Burkina Faso parce que sans la paix il n'y aurait pas ce déroulement », s’est-il inquiété.
DCRP/MENAPLN
