(Ouagadougou, 23 août 2023).Dans la matinée de ce mardi, le Ministre en charge de l’éducation nationale, Lionel BILGO, a reçu le Syndicat national des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB) pour des besoins d’informations et lever certaines inquiétudes liées principalement à « l’examen A3 ».
La question de la qualité des ressources humaines constitue un dossier en haut de la pile pour le ministre en charge de l’éducation nationale, qui en a fait son cheval de bataille. Le ministre BILGO a tablé une fois encore sur sa vision de mettre le travailleur de l’éducation au cœur de son engagement lors de cette rencontre avec les partenaires sociaux, qui ont présenté trois préoccupations essentielles : l’opérationnalisation de l’examen du CSAPé, les coupures de salaires de leurs camarades de la Comoé et la tenue de la conférence pédagogique.
En présentant les préoccupations liées à « l’examen A3 », le Secrétaire général adjoint du SYNATEB, Abdoul Karim BIKIENGA, a estimé qu’il sera fastidieux de prendre en charge 38.000 candidats qui doivent composer dans 4 épreuves de la pratique:« Nous avons souhaité qu’il soit possible pour des enseignants d’une certaine expérience, de se passer de l’aspect pratique et se tenir aux résultats de l’écrit ». Selon lui, les CEB n’auront plus d’autres activités si elles doivent administrer la pratique de cet examen.
Sur tous ces points susmentionnés, le ministre BILGO s’est voulu rassurant : « Je tiens à vous remercier pour cette quête de compréhension…C’est ensemble que nous allons décider de l’opérationnalisation de l’examen. La question des ressources humaines est primordiale. Je peux vous garantir que personne ne reste sur le bas-côté de la route qui mène aux examens. Il y’aura un effort qui sera fait pour qu’on puisse passer à autre chose ».
Il a d’ailleurs profité balayer une rumeur qui persiste : « je n’ai jamais reçu le courrier d’un syndicat qui dit d’écarter un autre groupe. Allez dire aux IC de s’inscrire et d’aller à l’examen qui se passera dans de bonnes conditions et dans la transparence».
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