Qualité du système éducatif au Burkina Faso : Les enseignants-chercheurs de l’ENS s’approprient le rapport du PASEC 2019 de la CONFEMEN
Le rapport PASEC 2019 produit par la Conférence des Ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est entrée dans sa phase d’appropriation par les acteurs. Cette évaluation qui a concerné 14 pays africains, est un outil de mesure des compétences aussi bien des élèves que des enseignants.
Cest un instrument qui permet d’animer un cadre de dialogue autour des programmes au sein de la CONFEMEN sur la base d’un socle commun de comparaison Au Burkina, il a touché 396 écoles des 13 régions du pays et révèle que entre 2014 et 2019, le pourcentage des élèves au-dessus du seuil suffisant de compétences en français a baissé de 1,2, tandis que le pourcentage d’élèves en dessous du seuil suffisant de compétences a augmenté de 1,3 point.
Par contre, la situation est moins préoccupante en mathématiques même si 38,9% des élèves éprouvent des difficultés d’apprentissage pouvant freiner la continuité de leur scolarité.
Par rapport aux autres pays concernés par l’évaluation, le Burkina peut se féliciter de sa performance qui reste dans la moyenne africaine avec des progrès en lecture mais des efforts à consentir pour la qualité et l’équité.
Les enseignants-chercheurs en sciences de l’éducation ont suivi avec beaucoup d’intérêt la présentation des données de l’équipe du PASSEC Burkina Faso. Ils ont à travers de nombreux questionnements, interrogé la pertinence des données du rapport, les forces et les faiblesses des approches d’évaluation, et pris la mesure des implications des données présentées en terme de réformes des programmes d’enseignement.
Ils ont suggéré la prise en compte des données d’études produites à l’Université de Koudougou et une plus grande implication de l’Ecole Normale Supérieure de l’Université de Koudougou dans les futurs projets d’évaluation du système éducatif.
DCRP/MENAPLN.