Ce vendredi 14 janvier 2022, le ministre en charge de l'éducation nationale, Pr Stanislas OUARO, a effectué une visite du lycée technique de Koudougou, situé à Villy à une dizaine de kilomètres du centre-ville. Objectif, constater l'effectivité de l'installation des équipements et leur fonctionnement puis relever les difficultés de l'établissement.

Le lycée technique de Villy dispose désormais d'équipements lourds dans les ateliers de construction mécanique pour l'ensemble des « séries F ».C’est ce constat que le ministre OUARO a pu faire dans la matinée de ce vendredi. On y trouve entre autres des fraiseuses qui servent à confectionner des écrous, des  tours parallèles, des perceuses pour faire tourner les pièces. NARE Stanislas, Professeur de fabrication mécanique a confié que « les équipements servent à fabriquer des pièces industrielles et des pièces mécaniques ».

On le sait, les lycées scientifiques occupent une place de choix dans le cœur du ministre OUARO et il est soutenu en cela par l’engagement présidentiel qui met l’accent sur la formation professionnelle et le développement des filières scientifiques. « Il n’y a que 1% des élèves qui sont dans les filières industrielles et ça ce n’est pas bien pour notre pays. Nous voulons d’ici 15 à 20 ans avoir 50% de nos élèves qui sont orientés dans l’enseignement des sciences, des mathématiques mais aussi dans l’enseignement technique et de formation professionnelle », a fait observer le chef du département de l’éducation, Pr OUARO.

En effet, il est évident que la question de l’employabilité des jeunes est recherchée à travers cette politique, a-t-il fait savoir lors de cette visite. Ainsi, des efforts sont faits pour doter chaque région en établissements scientifiques, techniques et ou professionnels même si le ministre reconnait que « pour avoir un lycée technique totalement réalisé avec toutes les filières, on n’a pas moins de 10 milliards ».

Mais l’une des difficultés du lycée technique de Willy réside dans l'alimentation électrique de ses installations lourdes car il est situé hors de la ville et le ministre OUARO dit être en négociation avec la SONABEL pour trouver une solution. Il s'agira de connecter le lycée au réseau électrique national pour l'utilisation optimale des machines qui pour l’heure, fonctionnent avec l’énergie d’un groupe électrogène. « Nous avons reçu un devis de la SONABEL », a-t-il rassuré.

On note que les enseignants seront formés tout d'abord à l'utilisation de cet équipement de pointe pour à leur tour, former leurs élèves.

DCPM/MENAPLN.