En mission à Dédougou, l’équipe de la Direction générale de l’Education non Formelle accompagnée de madame Kadiguia BA s’est rendue le mardi 23 novembre 2021, pour visiter le Centre d’Education de Base non Formelle de Passakongo situé à 10 kilomètres du centre-ville. Objectif : constater de visu le fonctionnement du centre et toucher du doigt les réalités sur le terrain.

Au Centre d’Education de Base Non formelle de Passakongo, 3 spécialités sont fonctionnelles à savoir la coupe-couture, la soudure et la mécanique auto à deux roues. Dans la filière soudure 9 apprenants et 7 pour la mécanique auto à deux roues exclusivement des garçons y sont inscrits. Par contre, la filière coupe-couture totalise un effectif de 20 apprenants dont 13 filles et 7 garçons. Les salles sont bien équipées en matériel et les ateliers sont fonctionnels.

Dans l’atelier de mécanique auto à deux roues, 2 apprenants sont en activité sous l’œil vigilant du formateur Pascal SAMA avec pour consigne de réparer l’allumage de la moto. Après avoir décelé la panne, (le fil coupé), l’apprenant Lazare BOMBIRI soude le fil et le phare est de nouveau fonctionnel.

Plus loin dans l’autre bâtiment, avec le formateur en soudure Isaï SAMA, deux (2) apprenants sont en séance de confection d’une maquette de fourneau. Les instructions bien écrites au tableau, ils se donnent à cœur joie dans la confection. « J’aime faire la soudure. Confectionner des chaises, des fenêtres est une passion pour moi. Aussi, notre formateur ne crie pas sur nous, il nous encadre bien et nous donne l'envie d’apprendre. En plus de cela, il nous donne des conseils utiles pour notre vie. Je le remercie beaucoup ».A déclaré Valentin BOMBIRI.

« Notre cri de cœur est que le centre soit doté d’un branchement électrique, afin d’être autonome pour un meilleur fonctionnement. Ainsi nous pourrons travailler et être autonomes. » A souhaité le directeur du centre, Fidèle WAKA.

Aussi, relève-t-il le problème de la faible fréquentation des élèves au CEBNF de Passakongo due aux récoltes. « Les parents sont en pleine récolte et les enfants sont toujours employés à ce niveau. » A-t-il expliqué. Néanmoins, il rassure qu’une rencontre avec le COGES est en vue afin de leur poser cette préoccupation , et voir dans quelle mesure organiser une assemblée générale avec les parents pour mieux les sensibiliser afin qu’ils autorisent les enfants à reprendre les activités. Enfin, il plaide pour l'édition des guides pédagogiques en langue bwamu afin de permettre un meilleur apprentissage.

DCPM/MENAPLN.