UNESCO : lancement de la consultation nationale des parties prenantes sur la santé des jeunes et adolescents
Des acteurs et des partenaires techniques et financiers du système éducatif ont été conviés à la consultation nationale des parties prenantes, lancée le jeudi 25 novembre 2021 dans la région du Plateau Central à Ziniaré en présence de Mme la gouverneure du Plateau central, représentante le ministre en charge de l’éducation nationale.
Par le biais de programmes nationaux comme l'éducation à la santé sexuelle et reproductive, l'éducation à la vie familiale et au VIH s'appuyant tous sur les principes d'une éducation de la qualité pour leur bien-être décrits par les Principes directeurs internationaux sur l'éducation à la vie familiale que sont l'exactitude scientifique, l'adaptation à l'âge, l'intégration dans un programme d'études, le respect des droits de l'homme, la pertinence culturelle et l'adéquation au contexte, le Burkina Faso vise à doter les adolescents et les jeunes des connaissances, des attitudes ainsi que des compétences associées à des services qui amélioreront leur 'santé, leur bien-être et leur autonomie.
C'est pourquoi l'UNESCO, l'UNFPA, le Plan international, EQUIPOP, les réseaux de jeunes et les organisations de la société civile, soutiennent un processus conduisant à un engagement de haut niveau en faveur des adolescents et de jeunes en bonne santé, dynamiques et autonomes dans notre pays.
Ce dernier, approuvé par les ministères en charge de l'Education et de la Santé, contribuera à améliorer les résultats des adolescents et des jeunes en matière de santé et d'éducation de façon holistique. Il permettra, entre autres, d'améliorer la sensibilisation, de fournir un cadre politique pour renforcer et faciliter l'élargissement des programmes nationaux d'éducation à la vie familiale, d'aider à renforcer les mécanismes de coordination, d'améliorer la collaboration intersectorielle, notamment entre les secteurs de l'éducation et de la santé, et de mobiliser les donateurs autour d'un programme commun.
Selon les chiffres du ministère en charge de l’éducation nationale, plus de 7 000 cas de grossesses non désirées ont été enregistrés pour l’année 2019-2020. Un chiffre très alarment selon le représentant de Plan Burkina Yaouba Kaigama et qui nécessite une mobilisation de l’ensemble des entités intervenant dans le système éducatif burkinabè.
Quant à la représentante du ministre en charge de l’éducation nationale, tout en rappelant les actes de violences sur le genre (40% des jeunes garçon et 38% des jeunes filles) et l’état embryonnaire de la santé sexuelle en milieu scolaire, elle a affirmé que ces consultations constituent la pierre angulaire pour continuer le travail en faveur d'une jeunesse épanouie en matière de santé sexuelle et reproductive.
DCPM/MENAPLN.