Le Ministre de l'Education nationale,de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas OUARO, a procédé à la clôture des travaux de la 5e édition des journées de concertation entre son département et les communes du bassin de Ouagadougou, ce mardi 9 novembre 2021dans la salle de conférence du SP/PDESEB.Il avait à ses côtés le gouverneur de la Région du Centre,Sibiri de Issa OUÉDRAOGO et le chef de file des partenaires techniques et financiers Hugues LEGROS et du Secrétaire général du ministère,Pr Kalifa TRAORE.

Les premiers responsables de la gouvernance locale étaient face aux cadres du ministère de l'éducation pour débattre des questions d'éducation.Ainsi durant deux jours, des échanges directs ont porté sur l'acquisition et la gestion des vivres et des cantines scolaires, la sécurisation foncière des domaines scolaires, l'assainissement de l'enseignement privé,la stratégie de scolarisation accéléré, sur l'initiative présidentielle "d'assurer à chaque enfant un repas équilibré par jour" et le suivi citoyen dans la réalisation des infrastructures éducatives.Mais il faut dire que toutes ces questions sont débattues sans langue de bois dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile marqué par la modicité des ressources qui compromettent le droit à l'éducation.

De 2009 à 2021, le ministère nationale a transféré 255 milliards francs CFA pour accompagner les compétences transférées aux communes, mais des difficultés subsistent.En effet, le constat pointe du doigt la mauvaise qualité des infrastructures éducatives et des vivres et le retard dans la livraison du cartable minimum et cela impacte négativement la qualité des apprentissages.

Roger Ilboudo, le directeur en charge de l'allocation des moyens spécifiques aux structures éducatives a estimé que la cantine scolaire est hautement déterminante dans l'amélioration de la qualité de l'éducation mais malheureusement 35 communes n'ont pas pu acquérir les vivres. Aussi, il a fait savoir que la quantité de vivres rejetés est assez élevée(impuretés et graines moisies).Ce cadre de dialogue a permis d'avoir une même vision sur ces difficultés afin de proposer des pistes de solutions à travers des recommandations que les participants ont formulées.

Le dernier mot revenait au patron du secteur de l'Education, Pr Stanislas OUARO qui a salué la "qualité des échanges et la pertinence des recommandations formulées...Nous faisons le point et nous mettons le doigt sur les insuffisances.Nous avons aussi apprécié la bonne gestion de certaines communes",a fait savoir le ministre OUARO.

Il a poursuivi en disant que" pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour la mise en œuvre de ces recommandations".

On peut retenir entre autres que l'association des municipalités du Burkina a demandé au ministre OUARO de plaider auprès du ministre en charge des finances pour un allègement des procédures.Aussi, la capitalisation des bonnes expériences et la vulgarisation des bonnes actions auprès d'autres communes ont fait l'objet d'une recommandation.

DCPM/MENAPLN.