Projet Beoog Biiga phase III: Paul Diouf son coordonnateur vise le renforcement des pratiques pédagogiques des enseignants et la promotion de la lecture
Le Projet Beoog Biiga(Enfant de demain) Phase III est mis en œuvre dans trois provinces de notre pays : Il s’agit du Bam, du Sanmatenga et du Namentenga. Mais de quoi s’agit-il exactement? Nous avons rencontré Paul Diouf, Coordonnateur du Projet logé au sein de Catholic Relief Services qui nous parle des réalisations du Projet Beoog Biiga dans le secteur de l’éducation dans ses zones d’intervention.
Pour l’atteinte d’une éducation de qualité, l’Etat Burkinabé est soutenu par des partenaires avec qui des interventions sont faites en faveur des enfants. Et dans une bibliothèque entièrement réalisée dans la commune de Kaya par le projet Beoog Biiga, on pouvait lire accroché à un mur, cette citation de Barack Obama : « La lecture est importante. Si vous savez lire, alors le monde entier s'ouvre à vous ».
En plus de promouvoir la lecture, les interventions du projet vont du renforcement des capacités du personnel enseignant, mais surtout de la cantine scolaire pour 298.059 élèves dans 852 écoles primaires et préscolaires. Pour les initiateurs du Projet, l’objectif est de réduire les effets de la faim en milieu scolaire. Nous avons constaté en effet, lors d’une sortie terrain, certaines actions allant dans ce sens: distribution de nourritures aux élèves et rations à emporter à la maison pour les filles et les élèves à risque de fréquentation des sites miniers.
Paul Diouf, coordonnateur du projet Beoog Biiga est ainsi revenu sur ses objectifs en ces termes : « Beoog Biiga est financé par le Département américain de l’Agriculture communément appelé USDA. C’est un projet qui vise essentiellement deux objectifs : le premier objectif est la promotion de la sécurité alimentaire et la lutte contre la faim en milieu scolaire et le deuxième objectif est le renforcement des pratiques pédagogiques des enseignants et la promotion de la lecture ».
Le directeur du projet a en outre salué la bonne collaboration entre les acteurs de mise en œuvre du projet qui a permis de sauver bien de situations, singulièrement lors de l’année 2020 avec la fermeture des écoles pour cause de pandémie et au moment même où les vivres étaient déjà sur place. « Le dialogue et la collaboration ont abouti à l’autorisation qu’on avait reçue du gouvernement de faire une distribution des vivres sous forme de rations à emporter », s’est réjoui Paul Diouf.
Et pour montrer cette complémentarité des interventions, le chargé du Projet Cantine scolaire Cathwel du MENAPLN, Daouda Belem a d’ailleurs fait savoir qu’il y a « les vivres du peuple américain pour trois mois et aussi les vivres acquis par les communes pour trois mois ».Et toujours selon lui, les attentes envers CRS devraient être de l’ordre aussi du renforcement des capacités des acteurs de terrain pour de meilleures collectes de données sur la cantine.
Direction de la Communication et de la Presse ministérielle(DCPM) du MENAPLN.