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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Extrait du discours Premier Ministre, Son Excellence Christophe Joseph Marie DABIRE sur l'éducation

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

L’éducation nationale a également été l’un des secteurs les plus affectés par la situation sanitaire et sécuritaire.  Elle a occasionné la fermeture de certains établissements dans les zones à défis sécuritaires et provoqué l’arrêt momentané des activités pédagogiques sur l’ensemble du territoire national.

Dans le contexte de la pandémie, le Gouvernement a travaillé à la reprise des cours dans les classes d’examens et à l’évaluation, suivie de la validation de l’année scolaire.

Nous pouvons nous réjouir particulièrement de l’organisation réussie des examens de l’année scolaire 2019/2020.

 

 

Cette performance est à l’actif de l’ensemble des acteurs de l’éducation qui se sont investis pour que nous puissions ensemble sauver l’année et rouvrir plus de 400 établissements dans les zones à défis sécuritaires.

Les difficultés que nous avons rencontrées n’ont donc pas altéré notre détermination à poursuivre et réussir la mise en œuvre des politiques éducatives à travers le renforcement de l’accès et de la qualité de l’éducation dans les différents ordres d’enseignement.

Tous les progrès significatifs réalisés par notre système éducatif, l’ont été suite à des choix raisonnés du Gouvernement et des acteurs, d’adapter l’éducation aux besoins de notre économie et aux exigences de l’environnement international.

C’est ce qui justifie :

  • la création des établissements d’enseignement et de formation technique et professionnelle ;
  • les réformes institutionnelles et des programmes d’enseignement et de formation.

Monsieur le Président,

Je m’en voudrais de ne pas exprimer toute mon amertume devant les soubresauts que connait le monde scolaire depuis quelque temps. J’appelle solennellement tous les acteurs du système éducatif et particulièrement les élèves, à cesser les violences inacceptables dans les établissements d’enseignement et à reprendre les cours, afin de terminer l’année scolaire.

Je les invite à savoir raison garder, dans la mesure où l’organisation prochaine des assises nationales sur l’éducation offrira l’occasion de penser l’école de demain.

DCPM/MENAPLN.