Conseil élargi de cabinet : le ministre Ouaro met en avant la communication pour la réussite du pilotage du secteur de l’éducation
Le premier conseil de cabinet ordinaire élargi aux structures centrales, déconcentrées et de mission de l’année 2021 se tient du 08 au 09 avril 2021 à Ouagadougou. Président de ce conseil de cabinet élargi, le Pr Stanislas Ouaro avait à ses côtés le Directeur de cabinet, Adama Bologo et le Secrétaire général, Pr Kalifa Traoré. Ce conseil est un cadre de concertation pour améliorer le pilotage et la gouvernance au sein du ministère.
Le ministère en charge de l’éducation nationale compte à ce jour, plus de 119.000 agents et plus de 20 000 établissements scolaires. Il est de ce fait le ministère le plus déconcentré du pays, et les premiers responsables ont jugé nécessaire d’avoir ce type de rencontre pour améliorer la gouvernance de ce secteur.
Ainsi, il s’agira, selon le ministre Ouaro, « d’avoir la même compréhension des défis » qui se présentent à son département. Au total, 17 points sont inscrits dans ce conseil, mais les plus saillants sont ceux qui font couler beaucoup d’encre en ce moment. En effet, il est question de la réforme des examens scolaires, dont le ministre a fait savoir que ces « réformes sont essentielles », du protocole d’accord, du statut particulier, du redéploiement du personnel(en vue de faire un recrutement utile) et de la gestion financière dans les établissements qui a ébranlé des intendants. Sur la problématique de la réforme en cours, le patron du secteur de l’éducation en appelle à plus de communication et de sensibilisation à l’endroit des élèves et des parents d’élèves. Pour résoudre certaines difficultés, le Pr Ouaro exhorte ses cadres à aller plus sur le terrain. En ce qui concerne l’éducation en situation d’urgence, le ministre a estimé à 180.000 le nombre d’enfants réinscrits ou qui ont pu reprendre le chemin de l’école : « c’est un chemin difficile et lent », reconnaît-il avant d’ajouter que ce chemin est promoteur. Toute chose qui l’a conduit à saluer l’accompagnement des partenaires techniques, des partenaires sociaux et des Forces de Défense et de Sécurité qui œuvrent aux côtés du ministère de l’éducation nationale.
Durant ces deux jours, le conseil aura à se pencher également sur la question de la consommation de la drogue dans les établissements scolaires, de la violence perpétrée par des élèves sur le personnel éducatif et de l’organisation des activités culturelles qui, on le sait, ont provoqué des remous dans le monde des scolaires.
DCPM/MENAPLN.