Projet PCIE /Jap deuxième phase : une véritable bouffée d’oxygène en termes d’offre éducative au post-primaire dans la commune de Ouagadougou
Le Projet de Construction d’Infrastructures Educatives financé par le Japon (PCIE/Jap) est déjà de plein pied dans sa deuxième phase avant l’exécution complète de la première. L’unité de gestion du projet a dirigé du 30 juin au 2 juillet 2020, la réception provisoire de dix CEG dans la commune de Ouagadougou en présence des autorités municipales, déconcentrées de l’éducation et de la communauté éducative.
Entamée avant même l’échéance de la première phase, la deuxième phase du Projet de Construction d’Infrastructures Educatives financé par le Japon (PCIE/Jap) est déjà au stade des réceptions provisoires d’infrastructures. C’était le cas des CEG de, Dayongon, Bendogo, Wayalghin, Toudbweogo, Kamboinsé, Bissighin, Kamsonghin, Manegbzanga, Baonghin et Sandogo dans la commune de Ouagadougou du 30 juin au 2 juillet derniers. Sur chacun de ces 9 premiers sites relevant du lot 1, sont réalisés à l’identique par le groupement d’entreprises ELOMA/GERBATP, un bloc pédagogique R+1 de 8 salles de classes plus 2 débarras, un bloc administratif comprenant notamment un secrétariat, un bureau du directeur, un économat, deux magasins, une salle polyvalente, une salle de préparation. Egalement sur chacun de ces sites, 2 blocs de latrines pour filles et garçons, un bloc de latrines pour le personnel et les enfants en situation de handicap, un local pour compteur d’électricité et une adduction d’eau potable par l’ONEA. Ces bâtiments sont équipés d’un dispositif de détection de fumée et d’extinction d’incendie. Ce premier lot est d’un coût global de 1 866 146 394 Franc CFA soit un coût moyen par CEG de près de 207 349 599 Franc CFA, équipements non compris.
Quant au site de Sandogo, il relève du lot 2 et est réalisé par le groupement d’entreprises ECODI/ELOMA, il diffère des autres du fait que le bloc pédagogique est un bâtiment en RDC à 4 classes. L’infrastructure est également sans alimentation en électricité et sans adduction d’eau. Mobilisées et très réjouies par ces infrastructures de qualité, les communautés et les autorités municipales tout en prenant l’engagement de jouer leur partition, n’ont pas manqué de doléances ayant trait à la gestion au regard du manuel qui accompagne leur transfert. Il s’agit notamment de la sécurité des sites situés en milieu urbain, rendue difficile à assurer à cause du manque de clôture et le besoin de brasseurs dans les salles et bureaux.
Ces différentes réceptions qui consacrent le transfert partiel de des infrastructures aux bénéficiaires directs par le biais de la mairie, se sont bien déroulées nonobstant quelques finitions mineures à exécuter dans quelques sites et surtout leur équipement en mobilier dans un délai de sept mois à venir au terme duquel aura lieu la réception définitive en 2021.
Au-delà de leur qualité, ces CEG constituent une véritable bouffée d’oxygène en termes d’offre éducative au post-primaire dans la commune de Ouagadougou et permettent également de rapprocher les élèves de ces établissements.
DCPM/MENAPLN.