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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Gestion hygiénique des menstrues : agir pour briser le tabou

Le ministre de l'Education Nationale,  de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Pr Stanislas OUARO a présidé  le lundi  25 mai 2020 à Ouagadougou, la cérémonie commémorative de la journée mondiale de l'hygiène menstruelle (JMGHM). Placée sous le thème "il est temps d'agir" ,cette journée était l'occasion pour le MENAPLN et ses partenaires techniques et financiers  de s'engager une fois de plus afin de briser les tabous liés à la gestion des menstrues. 

"La mauvaise gestion hygiénique des menstrues est cause d'abandons scolaires des filles. " dixit Pr Stanislas OUARO. 

En effet selon une étude réalisée par le ministère de l'éducation nationale avec l'appui de l'UNICEF des filles s'absentent en moyenne cinq jours par mois du fait de leurs menstrues. Ce qui met en danger leur scolarité, compromet leur bien-être et hypothèque leur avenir. Face à cet état de fait des actions sont menées afin de briser les tabous et de permettre une meilleure gestion de l'hygiène menstruelle de la jeune fille. 

A en croire le ministre en charge de l'éducation Pr OUARO, 600 acteurs de l'éducation sont formés sur la GHM, des thématiques GHM sont prises en compte dans la révision des curricula en cours d'élaboration, 1000 livrets sont distribués aux adolescents scolarisés,11 635 élèves font 5576 filles de la province de la Tapoa sont sensibilisées et formées en lavage de main et 600 enseignants et 400 élèves sont formés  en confection de serviettes hygiéniques réutilisables.

Et au  représentant résident de Plan International  au Burkina, Yaouba KAIGAMA, de renchérir que les filles sont dotées en serviettes réutilisables y compris les plus vulnérables dont les filles déplacées internes. Aussi,les acteurs de l'éducation, en particulier les enseignants , les associations des parents d'élèves et les membres des comités de gestion des établissements scolaires sont sensibilisés sur la thématique. 

Cette initiative en faveur de l'hygiène menstruelle ne peut se faire sans l'adaptation des infrastructures Wash intégrant la gestion des menstrues. C'est pourquoi, Dr Anne Vincent affirme que l'UNICEF de concert avec l'Etat burkinabé et tous les partenaires contribueront à l'amélioration de l'accès aux services d'eau, d'hygiène, et d'assainissement.

Comme signe de leur engagement pour briser le tabou sur la GHM, les autorités présentes l'ont manifesté en portant le bracelet symbole. 

DCPM/MENAPLN