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  • Burkina Faso / Unité - Progrès - Justice

Gestion décentralisée de l’éducation : le ministre OUARO rencontre les maires

Dans le cadre du transfert des compétences et des ressources aux collectivités territoriales, le Ministère de l’Education nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales et les collectivités territoriales tiennent les 25 et 26 novembre 2019 à Bobo Dioulasso, la troisième édition des journées de concertation.

Cette rencontre va permettre au premier responsable en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas OUARO de saluer les initiatives diverses et multiples que les élus locaux ne cessent de déployer dans le sens de contribuer à l’atteinte des objectifs de l’éducation en lien avec le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).

En effet, le processus de transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales, faut-il le rappeler, a débuté en 2009. Et cette vision impose une négociation permanente entre l’Etat central et les collectivités qui, désormais, reçoivent des pouvoirs et des moyens de gouverner dans leur ressort territorial.

Si des progrès considérables ont été enregistrés, ce partenariat entre communes et Etat se heurte encore, après une décennie d’exercice, à de nombreuses insuffisances.

L’objectif de la rencontre est de mettre tous les élus locaux au même niveau d’information concernant l’administration du système éducatif par les collectivités territoriales, afin de contribuer à l’amélioration du rendement scolaire et de la participation communautaire à l’action publique.

Pendant ces deux jours, les échanges porteront sur le transfert des ressources et des compétences aux commune, le transfert des cantines scolaires, la problématique des écoles fermées, la contribution des collectivités territoriales au développement et à la promotion de l’EFTP, l’amélioration de l’environnement scolaire et de l’éducation non formelle.

Jouant un rôle d’administrateur de proximité, les élus locaux devront être davantage associés à la prise de décision pour que celle-ci réponde de manière pertinente aux besoins de changement qualitatif de vie pour tous.

Nul besoin de rappeler que si l’éducation fonctionne bien, elle sera la locomotive qui entraînera le train du développement.
Car, le décollage socio-économique de notre pays passe par la réussite de la décentralisation dont les fondements tiennent principalement à l’accroissement des résultats en éducation qui restent fortement tributaires du dynamisme des élus et de leurs projets novateurs partagés.

DCPM/MENAPLN